Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé ce vendredi, 11 décembre, que leur vaccin contre le Coronavirus (Covid-19) ne sera prêt qu’à la fin de 2021, et ce pour avoir eu des résultats moins bons qu’espéré.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi, 11 décembre, les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé que « leur vaccin contre le Coronavirus (Covid-19) ne sera prêt qu’à la fin de 2021, après des résultats moins bons qu’espéré des premiers essais cliniques ».
« La formulation du produit n’est pas satisfaisante. Il est important de l’optimiser, cela peut prendre un peu plus de temps », a expliqué Thomas Triomphe, le vice-Président de la branche vaccins de Sanofi, reconnaissant « une déception ».
Alors que certains pays ont entamé leurs campagnes de vaccination contre le Coronavirus, les deux laboratoires ont expliqué que « la conduite du programme est retardée afin d’améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées », pour « affiner la concentration d’antigènes de manière à obtenir une réponse immunitaire élevée dans toutes les tranches d’âges ».
Désormais, les deux laboratoires travaillent « sur une mise à disposition d’un vaccin au quatrième trimestre de l’an prochain », alors qu’ils comptaient faire une demande d’homologation au premier semestre de 2021 et livrer un milliard de doses.
Une phase d’essai complémentaire à partir de février
En effet, les résultats intermédiaires des premiers essais sur l’homme lancés en septembre dernier, soit ceux des phases 1 et 2, ont montré une réponse inférieure aux attentes, notamment chez les patients les plus âgés.
Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK, qui développent ce vaccin conjointement, vont conduire une phase d’essai complémentaire à partir du mois de février, en s’appuyant sur un test récemment mené sur des primates non humains avec une formulation d’antigènes améliorée.
Selon le même communique, ce test a indiqué que « le candidat-vaccin pourrait conférer une protection contre les pathologies pulmonaires et entraîner l’élimination rapide du virus dans les voies nasales et les poumons en l’espace de deux à quatre jours ».
« Lorsqu’on injecte une forte quantité de virus à des animaux qui ont reçu le vaccin, on a d’excellents résultats, c’est ce qui nous donne confiance », a encore révélé Thomas Triomphe.