Plus de 5000 logements sont en cours de réalisation dans la commune de Aïn Benian dont 2000 logements sociaux et plus de 3100 promotionnels aidés. C’est ce que nous a déclaré le P/APC, M. Kaïci Farid.
Le vice-président de l’Assemblée populaire communale, M. Farouk Benmebrouk souhaiterait qu’on accorde un plus grand quota à cette municipalité qui enregistre plus de 5 000 demandes de logement annuellement. Il a noté que dans une ville qui dispose de 10 kilomètres de bande côtière et qui est à environ 12 kilomètres d’Alger, beaucoup souhaiterait y habiter et ses natifs veulent y rester. Vu le manque du foncier dans la capitale, certains estiment que c’est un endroit de rêve.
Sur les hauteurs de la commune où 1549 logements AADL ont été construits, c’est aussi agréable de vivre dans ce lieu surtout que toutes les infrastructures publiques (écoles, transport, centres de santé) existent. Il fait remarquer que le quartier des 1 000 logements sociaux-participatifs (LSP) qui ont été attribués aux cinq communes de la circonscription administrative de Cheraga est devenu une cité modèle. «Ces habitants ne manquent de rien », a-t-il souligné.
Entre logements ADDL, LSP et LPA, M. Benmebrouk ne voit aucune distinction. Selon lui, l’essentiel est de répondre à la demande des citoyens en la matière. Si la nouvelle formule LPA aide plus les acquéreurs, « tant mieux», estime M. Benmebrouk. Il souhaite également que le logement promotionnel (non aidé) retrouve sa dynamique car « il y a des gens qui sont assez aisés et peuvent se permettre de régler une avance importante et des mensualités de quelques milliers de dinars », a-t-il dit.
Pour l’éradication des 3 500 habitats précaires qui existent dans la commune, il affirme que cette opération ne relève pas des prérogatives de l’APC mais de celles de la wilaya d’Alger. Toutefois, il a indiqué qu’un second recensement a été effectué il y a environ un mois et demi et qu’une anomalie a été enregistrée lors de cette opération. Les chargés du dossier ont remarqué que certaines baraques de fortune sont occupées par des personnes autres que celles ayant été recensées en juin 2007.
Cet élu affirme que l’assemblée communale ne peut rien leur faire puisque la règle est claire : toute personne n’ayant pas été recensée à cette date est exclue du programme d’autant plus que la majorité vient d’autres communes voire d’autres wilayas.
Concernant les natifs de Aïn Benian, M. Benmebrouk a promis que leurs cas seront étudiés chacun selon sa situation. « Leurs dossiers peuvent être classés dans les listes du logement social de la commune », a-t-il souligné.
Et pour régler définitivement le problème des bidonvilles, l’interlocuteur suggère le redéploiement des gardes communaux sur les lieux demandant à l’occasion leur réintégration sous l’autorité de l’APC étant donné l’assimilation à l’heure actuelle de ces gardes dans le corps de la sûreté nationale.
Samira B.