Pris en flagrant délit dans son appartement à Annaba, à l’est de l’Algérie, un homme d’affaires français de 55 ans aurait été arrêté par la police en train de tourner un film pornographique. Quatre jeunes filles algériennes, dont deux mineures, se trouvaient sur les lieux.
De nationalité française, le quinquagénaire est connu comme directeur d’entreprise, à la tête d’une agence de mannequins à Annaba.
Les vidéos retrouvées ont révélé l’ampleur de ce business.
Selon El Watan, «la visualisation des vidéos a permis d’identifier 16 jeunes filles, dont 14 mineures. Aussi, un imam a été reconnu dans une séquence vidéo alors qu’il officiait un mariage religieux de circonstance entre J. M. D. et deux jeunes filles».
Lors de leur perquisition, les policiers ont découvert un véritable studio de tournage clandestin doté d’équipements audiovisuels sophistiqués. Le matériel et les films ont été perquisitionnés.
L’homme aurait reconnu les faits mais les enquêteurs rechercheraient des complicités, soupçonnant un réseau transnational.
Selon El Watan, cinq gynécologues sont impliqués et ont été interpellés, «accusés d’avoir procédé à des avortements, sinon à des opérations de reconstruction des hymens pour les mineures».
L’affaire particulièrement sensible prend une large dimension dans la mesure où deux hauts cadres algériens seraient impliqués dans des films et que le suspect numéro un «se prévalait d’avoir été un proche collaborateur d’un Premier ministre français».
