Amar Ghoul, président du Taj, « On ne veut pas de printemps arabe en Algérie »

Amar Ghoul, président du Taj, « On ne veut pas de printemps arabe en Algérie »

«L’élection doit être une fête nationale»

«La stabilité et la sécurité du pays sont une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir en aucun cas.»

«On ne tolérera et on ne pardonnera à quiconque qui menace la stabilité du pays, et entrave le bon déroulement de l’élection présidentielle» a mis en garde, hier, Amar Ghoul, le président du TAJ, qui a animé une conférence de presse à l’occasion de la Journée internationale de la femme, aux Eucalyptus (Alger).

Le président du TAJ considère les récentes manifestations survenues comme des «complots animés par des mains étrangères» qui visent «la déstabilisation du pays», ajoutant que «nous constatons les regrettables conséquences du printemps arabe». avant de trancher: «Nous ne voulons pas de printemps arabe en Algérie». Pour M.Ghoul, les gens qui sortent dans la rue sont des aventuriers, des parieurs et des comploteurs, ils veulent comploter sur les acquis de notre pays. Amar Ghoul a néanmoins averti que «nous sommes à la riposte de ces individus qui veulent rouvrir les plaies de l’Algérie».

Le président du TAJ a expliqué qu’il fallait s’éloigner des conflits et des différends, car cela pourrait ouvrir la porte de l’instabilité.

Amar Ghoul a axé sa conférence sur trois mots-clés: «fidélité, paix et stabilité». Dans ce sens, il a affirmé que «la stabilité et la sécurité du pays sont une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir en aucun cas». Il a tenu à avertir: «Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu, car allumer le feu c’est facile, mais l’éteindre c’est très difficile.» selon Ghoul, la stabilité de l’Algérie est un acquis précieux qu’il faut préserver. Tout en réitérant son soutien total au président de la République Abdelaziz Bouteflika, Ghoul a loué la Réconciliation nationale pour avoir «apporté la paix entre les Algériens».

Justifiant le choix de son parti porté sur M.Bouteflika, il a soutenu que «notre choix émane d’une profonde conviction et d’un engagement serein, car on connaît l’enjeu de la période et la conjoncture régionale, mais également les ambitions de l’Algérie». Pour Ghoul «Bouteflika est un gage de stabilité, non seulement pour l’Algérie, mais aussi pour les voisins», tout en estimant que «Bouteflika est le concepteur de l’espoir de l’Algérie».

Le président du TAJ estime que la démocratie se réalise à travers des programmes, des idées et des propositions et non pas avec des conflits et des différends. Il a souligné la «nécessité de réunir toutes les conditions qui permettront le bon déroulement de la prochaine échéance électorale loin des tiraillements et des différends qui ne servent nullement les intérêts du pays». D’autant que ce rendez-vous électoral constituera «un jalon supplémentaire pour le renforcement des acquis réalisés et l’édification d’un avenir prospère». Il a qualifié les candidats à l’élection du 17 avril 2014 de «chevaliers de l’Algérie dont les convictions doivent être respectées».

Il a exhorté ces derniers à «se concurrencer à travers des programmes, loin des conflits et des différends personnels». «L’élection doit être une fête nationale, on ne veut pas que l’occasion soit saisie pour compliquer la situation et être propice au complot» a-t-il indiqué.