Les « taxieurs » ignorent superbement la nouvelle loi supposée réglementer leur activité : Quand l’habit fait le… moindre.

Les  « taxieurs » ignorent superbement la nouvelle loi supposée réglementer leur activité : Quand l’habit fait le… moindre.

Aucun changement n’est enregistré, la nouvelle loi est complètement ignorée et les citoyens, comme toujours, cèdent, car, disent-ils, ils n’ont pas d’autres choix. « Les chauffeurs de taxi appliquent la loi du plus fort. En effet, depuis lundi 31 octobre, les chauffeurs de taxi sont soumis à un nouveau cahier des charges publié au dernier Journal officiel, une loi qui est supposée régler leur activité. Hier, à Audin, el Harache, une petite virée nous a permet des constaté qu’il n’y a aucun changement, né le style vestimentaire, né la tarification. Des chauffeurs de taxi en stationnement refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, lorsque tu demandes à un conducteur de taxi de t’emmener à Kouba ou même à El Harrach, il refuse, sauf si tu payes la course ».

Alors que la file d’attente s’étend de plus en plus, des taxis passent sans aucune attention envers le public. Lorsqu’ils daignent répondre aux sollicitations, c’est la même réponse qui revient presque à chaque fois :  » Ce n’est pas ma destination ». Hors que, l’article 24 du texte précise que  » le conducteur est tenu de délivrer un client qui n fait la demande, le chauffeur ne doit pas refuser ou choisir des cours lorsqu’il est libre « . Le même article exige au conducteur de fumer à bord de véhicule. Au niveau de la rue Asselah Hocine, Alger-Centre, les taxieurs refusent des destinations des clients, le citoyen doit attendre un bon moment pour trouver des taxieurs acceptant de les transporter.

Autre, au niveau de la gare ferroviaire d’El Harache les conducteurs refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, sur place on observé un jeune qui voulait se déplacer à Alger centre, l’un des taxieur lui propose le tarif de 600Da, alors que son taxi est équipé d’un taximètre.

Selon le témoignage de quelques personnes  » les taxieurs qui veulent gagner le maximum d’argent, affirment les citoyens rencontrés. Outre, certains usagers refusent la nouvelle loi qui exige le déclanchement de taximètre, pour eux, le tarif du déplacement leurs coute moins chère par apport à la tarification de affiché par le compteur de taxi. Certes, les usagers ont une part de responsabilité puisqu’il leur suffit de relever le numéro du taxi et de déposer plainte auprès de la direction des transports. Mais pour s’éviter les tracasseries, un déplacement jusqu’à la direction des transports, la majorité préfère endurer et ne pas s’engager dans des confrontations.

De leur côté, les chauffeurs de taxi abordés ont exprimé leur insatisfaction concernant le nouveau cahier des charges. « Si on applique la loi, on ne gagne rien. La circulation à Alger est toujours bloquée. On passe des heures parfois dans l’embouteillage, alors si je me déplace avec un seul client pour quelques sous, il serait préférable de vendre le taxi et changer de métier », nous a confié un jeune chauffeur de taxi. « Il est vrai que certains conducteurs de taxi imposent leur loi mais on ne doit pas généraliser », ajoutera-til. « Certes, les citoyens souffrent quotidiennement de la malhonnêteté de certains taxieurs, mais cette mauvaise réputation ne doit pas ternir l’image des autres qui font leur travail convenablement », renchérira un autre. Pour rappel, les nouvelles dispositions, les conducteurs de taxi en service doit  » porter une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi : chemise, pull ou veste, pantalon, chaussures fermées ; se comporter avec respect et politesse avec les clients ; afficher à bord de son véhicule les tarifs en vigueur et les respecter ; déclencher le taximètre, dès le début de la course en cas de taxi individuel, en appliquant le tarif pratiqué ; répondre à la demande des clients « , précise notamment l’Article 24 du texte.

Les conducteurs son divisé, ils y a ceux qui sont pour la nouvelle tenus, et d’autres qui refusent l’obligation de la tenus. Le conducteur de taxi doit, avant le service des s’assurer que son véhicule est en état de marche, que le taximètre fonctionne correctement pour les taxis individuels, et que les conditions de sécurité et de confort sont réunis. Par ailleurs, le conducteur de taxi  » ne doit pas : refuser ou choisir des courses lorsqu’il est libre ; faire usage des moyens audio et audiovisuels sans l’assentiment des clients ; fumer à bord du véhicule « , ajoute le texte.

De plus, les exploitants du service taxi, à titre de personne physique ou morale, seront tenus  » d’assurer la permanence de nuit et des jours fériés à proximité des infrastructures d’accueil et de traitement des voyageurs (aéroports, ports, gares routières et ferroviaires), et les établissements relevant du secteur sanitaire, conformément au programme arrêté par le directeur des Transports de wilaya « , précise l’arrêté. Pour les sociétés de taxis,  » la permanence doit être assurée par, au moins, 20% du parc véhicules dont elle dispose « , exige le même arrêté. En parallèle, toute société de taxis doit disposer d’une aire de remisage pour l’entretien de ses véhicules. Cette dernière sera  » d’une surface de 5m² par véhicule  » et doit  » respecter les règles d’hygiène de sécurité  » en vigueur. Le citoyen a le droit de demander les tarifs applicable pour mes taxis individuels et les taxis collectifs, qui doivent être affichés lisiblement à l’intérieure des véhicules.