Selon le directeur général des forêts: La superficie du Barrage vert sera portée à quatre millions d’hectares

Selon le directeur général des forêts: La superficie du Barrage vert sera portée à quatre millions d’hectares

Le relancement des travaux quant au projet du Barrage vert, arrêté récemment par le ministère de l’Agriculture, semble être encore à son stade d’étude.

Le directeur général des forêts, Abdelkader Yetou, a déclaré que le plan de reprise est «en cours de finalisation» pour réhabiliter et étendre le barrage. Ceci, de façon à ce que la lutte contre la désertification du nord reprenne. Rappelant que le Barrage vert a été, initialement, inauguré dans les années 1970 et qu’il a été ralenti durant la décennie noire. Puis remis sur la planche lors du programme quinquennal 2005-2009 sans qu’aucun aboutissement soit noté.

Aujourd’hui, il semble y a voir «une volonté» de donner un second souffle à la ceinture verte de 1 200 km de long, initiée par le gouvernement de Boumediène en 1969. A en croire A.Yetou, les nouvelles mesures visent à porter la superficie du Barrage vert de trois millions à quatre millions d’hectares. Ceci, en intégrant un aspect «agro-sylvo-pastoral» prévoyant la création de concessions de terrain au profit des éleveurs.

Que ce soit pour y réaliser des plantations destinées à leurs élevages ou des exploitations agricoles «cadrant avec la vocation et la nature du milieu».

Cela dit, ce n’est pas par un simple arrêté du ministère de l’Agriculture que le Barrage vert pourra s’épanouir.

Évidemment, celui-ci doit faire face à des défis complexes puisqu’ils sont d’ordre écologique et humain.

La préservation de l’écosystème et de sa diversité sur 1 200 km de long et 2 km de large, la lutte contre les brigands du bois, coupant clandestinement celui-ci pour le vendre aux opérateurs du BTP. Puis, il existe cette problématique fréquente liée aux incendies de forêt comptabilisés en dizaines de milliers chaque année.

Considérant la nature plutôt résineuse de la forêt algérienne, principalement située au Nord du pays, elle demeure très vulnérable aux incendies. Surtout que sa superficie totale dépasse à peine les quatre millions d’hectares. Des sinistres dont le facteur humain est, à 99% des cas, le premier responsable, soutient le DG des forêts. Et ce, que l’acte soit délibéré ou involontaire, même s’il ne l’est jamais complètement.