Selon un communiqué final rendu public hier sur la clôture du Forum de partenariat algéro-français, les projets de Renualt, de Lafarge et de Total connaîtront leur aboutissement prochainement. Pour le groupe Lafarge, qui a élargi le champ de son partenariat avec le holding public GICA, notamment dans le béton prêt à l’emploi, il devrait initier un investissement dans l’est du pays.
Quant à Total Pétrochimie, il s’est mis d’accord avec Sonatrach pour mettre à jour l’accord-cadre conclu en 2007, et passer à une phase de finalisation active du projet de vapocraqueur d’éthane à Arzew, le gaz correspondant étant extrait dans le sud du pays.
Ce projet est susceptible de créer près de 30 000 emplois et une nouvelle filière industrielle (pétrochimie et plasturgie) particulièrement structurante pour l’avenir. S’agissant de Renault, il a été indiqué que ce constructeur a eu avec ses partenaires algériens le contour et les données techniques de son projet en Algérie avec un budget de 1 milliard d’euros.
Il s’agit d’une usine construite en deux phases, d’une capacité de 150 000 véhicules par an, avec un taux d’intégration à terme de 50%. Le communiqué final du forum a ajouté qu’une nouvelle vague d’investissements français est d’ores et déjà envisagée dans deux filières jugées prioritaires, l’agroalimentaire et les technologies de l’information et de la communication (TIC).
Farouk B.