Après la production d’un nombre suffisant de différents vaccins anti-covid, voila maintenant qu’un laboratoire américain se distingue de ses concurrents et produit un médicament contre les formes graves causées par le maudit virus. Il s’agit de « Molnupiravir », un médicament sous forme de pilule inventé par le laboratoire américain Merck en collaboration avec la société de biotechnologie Ridgeback Biotherapeutics.
En effet, et selon un article publié aujourd’hui par le journal français le Parisien, le laboratoire susmentionné a annoncé ce vendredi des résultats positifs et prometteurs quant à l’efficacité de son antiviral dans la diminution du risque d’hospitalisation et de décès.
Cette efficacité a été prouvée suite à l’essai clinique de phase 3, réalisé sur 775 patients atteint de covid-19 et ayant au moins un facteur de risque. Après avoir été divisé en deux groupes, les patients ayant pris le traitement, à savoir le « Molnupiravir » ont connu un taux de 7,3% d’hospitalisation contre 14,1% chez ceux ayant pris un placebo.
Ces résultats positifs ont été rapporté par plusieurs médias étrangers notamment LCI et le parisien. « C’est une molécule qu’on connaît et l’un des traitements les plus attendus, et ces résultats sont encourageants. Mais avec plusieurs limites, par exemple ce ne sont pas des patients lambda car ils sont à risque », indique l’infectiologue Nathan Peiffer-Smadja, chef de clinique à l’hôpital Bichat de Paris.
Le « Molnupiravir » sera-t-il commercialisé ?
Suite à ces résultats « encourageants », le laboratoire américain envisage de « soumettre dès que possible une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence » à l’agence américaine des médicaments (Food and Drug administration, FDA) dans le but de commercialiser son traitement au niveau local, et pourquoi pas aussi le mettre sur le marché international.
Si le « Molnupiravir » est autorisé, il deviendrait le premier traitement administré par voie orale et sous-formes de comprimés ayant démontré son efficacité.
Notons par ailleurs qu’au jour 29, « aucun décès n’a été signalé » parmi les patients ayant reçu l’antiviral, sachant que ce petit échantillon n’était pas atteint du type variant, précise le Parisien qui ajoute que » le Molnupiravir fonctionnerait aussi bien sur les personnes infectées par le variant Delta que sur les autres ».
En attendant l’approbation de l’antiviral par la FDA, les vaccins sont de plus en plus disponibles sur le marché. Certains pays dont l’Algérie ont même lancé leur propre production du vaccin au niveau locale.