Depuis la dernière semaine de juillet, l’Algérie a enregistré un alarmant pic des hospitalisations liées aux formes les plus graves de la COVID-19. Les hautes autorités sanitaires du pays tentant de faire face, en annonçant de nouvelles décisions.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a de sa part lancé un appel aujourd’hui, aux opérateurs pharmaceutiques et a donné de nouvelles instructions a fin de faire face a cette crise sans précédent, et cette 3e vague qui déferle sur le territoire algérien depuis le début du mois de juillet.
Le premier responsable du Secteur, a appelé les opérateurs pharmaceutiques, selon le communiqué rendu public aujourd’hui, à augmenter leurs capacités de production de matériels et de fournitures médicaux utilisés pour soigner les patients atteints de Coronavirus
Les hôpitaux algériens sont tellement submergés qu’ils sont contraints de refuser des patients lesquels ont été contraints de se soigner à leur domicile en s’équipant de bouteilles d’oxygène. Benbahmed a dans ce sillage appelé à la conjugaison des efforts et la coordination entre les producteurs et les distributeurs pour une gestion optimale afin d’assurer la fourniture des traitements nécessaires, en insistant sur l’impératif de les fournir dans tout le pays.
Garantir un stock de sécurité
Certaines wilayas sont beaucoup plus touchées que d’autres et souffrent énormément d’un vertigineux taux d’augmentation des nouvelles contaminations. Par conséquent, le ministre a insisté sur l’impératif de garantir un stock de sécurité spécifique aux matières premières pour la couverture des besoins de production et d’un stock de sécurité stratégique de médicaments
Dans ce contexte, les producteurs et les distributeurs sont désormais obligés de déclarer chaque semaine le niveau de stock et les quantités distribuées de produits pharmaceutiques et d’équipement médical utilisé dans la prise en charge des patients atteints de covid-19.
Le communiqué précise également, « l’interdiction de toute forme de monopole ou de pratiques commerciales illégales qui exposent leurs auteurs à des peines sévères », ajoutant que « ses services devront veiller sur l’opération d’accompagnement et d’inspection ».