Annoncé pour le mois de septembre, le processus de production des vaccins anti-Covid-19 en Algérie vient d’être remis sur la table du gouvernement. Le ministre en charge du dossier à savoir de l’Industrie pharmaceutique s’est exprimé sur la question.
Lors de la réunion du gouvernement, présidée hier samedi 4 septembre 2021 par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, le premier responsable du secteur de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a présenté une communication autour du processus de production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie.
Selon le communiqué ayant sanctionné la réunion du Gouvernement, cette communication a porté essentiellement sur les actions engagées par le secteur pour la concrétisation de ce projet. Cela « intervient dans le cadre du suivi de l’état d’avancement du projet relatif à la production du vaccin anti-Covid-19 par le Groupe public Saidal », précise-t-on encore.
Annoncée initialement pour le mois de septembre en cours, l’entrée en production des vaccins contre le coronavirus en Algérie, par le Groupe public Saidal, devra être lancée dans les semaines prochaines, selon le ministre de l’Industrie pharmaceutique.
« L’entrée en production est prévue pour les prochaines semaines »
Dans ce sillage, l’intervenant a souligné que les négociations engagées par le Groupe Saidal avec ses partenaires ont été sanctionnées par la signature de contrats de partenariat, assurant que « tous les moyens ont été mobilisés pour faire réussir ce projet dont l’entrée en production est prévue pour les prochaines semaines ».
Pour rappel, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune avait « mis l’accent », lors de la réunion du Conseil des ministres tenu le 22 août dernier, « sur l’impératif d’accélérer le projet de production de vaccins en Algérie ».
Début juillet dernier, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed avait annoncé que le groupe pharmaceutique public Saidal compte produire à partir de septembre 2,5 millions de doses de vaccins anti-Covid par mois, de type Spoutnik V et Sinovac.
Selon lui, cette capacité de production pourra être augmentée en faisant appel à l’une des huit autres unités de production équipées et homologuées en Algérie pour réaliser le procédé de répartition aseptique « fill & finish » adopté, dans un premier temps, pour la production de ces deux vaccins.
Le même responsable avait précisé alors que le vaccin produit par Saidal reviendra 45% moins cher qu’un vaccin importé, ajoutant qu’il sera 90% moins cher une fois la matière première produite localement.