Le Professeur Chaouch a déclaré, ce vendredi 28 mai, que l’importation de greffons telle que celle de la cornée coûte à l’État d’énormes sommes d’argent et que cette l’importation sera stoppée d’ici à quelques semaines.
En effet, le professeur Hocine Chaouche, directeur général de l’Agence nationale de transplantation d’organes, a déclaré que plus de 100 transplantations rénales ont été effectuées au cours des quatre premiers mois de cette année. Dans une déclaration à Sétif Radio, le professeur a déclaré que les greffes de rein en Algérie ont un taux de réussite exceptionnel avoisinant les 99%. Il a également assuré qu’aucun décès dû au coronavirus n’a été enregistré chez les donneurs de rein ni chez les personnes qui ont bénéficié du don d’organes.
Dans ce même contexte, il a révélé que 400 à 500 greffes de rein sont effectuées annuellement dans le secteur public, ce qui reste, cependant inférieur aux besoins du pays, qui sont de 1 500 reins par an. Ce nombre ne peut malheureusement pas être atteint, et ce, en dépit des dons faits par les membres de la même famille de ceux qui en ont besoin. Par conséquent, les citoyens doivent être informés et sensibilisés de l’importance du don d’organes après la mort.
Le professeur Chaouche a expliqué que les greffes de rein se déroulent relativement bien en Algérie et que plus de médecins doivent être formés à effectuer des greffes de foie, de poumon et de cœur. Chaouche a également annoncé la création de services hospitaliers dédiés à cet effet, sachant que les opérations de cette nature ont été arrêtées en 2020 dû à la forte mobilisation du personnel médical pour faire face à la pandémie.
Rappelons que le ministre de le santé, Abderrahmane Benbouzid, a annoncé, au début du mois de mai, le lancement d’un registre d’abstention de don d’organes afin de faciliter le processus d’identification clinique des donneurs décédés. La déclaration de ministre est intervenue lors d’une conférence de presse sur la réalité de le transplantation d’organes dans le contexte de l’épidémie de la covid en Algérie. Ce registre précise que « le prélèvement d’organes ou de cellules humaines sur les personnes décédées à des fins de transplantation ne peut avoir lieu qu’après l’examen médical et juridique de défunt ».