Le professeur Reda Djidjik, chef de service réanimation à l’hôpital Beni Messous, a déclaré, ce vendredi 9 juillet 2021, que la situation épidémiologique en Algérie est préoccupante, et que cette troisième vague était attendue depuis des mois.
Dans une interview à Radio Sétif, le professeur a ajouté que le nombre élevé de contamination en Algérie n’a rien à voir avec la réouverture partielle de l’espace aérien, car l’État a renforcé les mesures de prévention. Notant dans le même contexte, que certains peuvent confondre les “coups de froid” dus aux climatiseurs avec les symptômes du coronavirus. Ce dernier a également insisté sur la nécessité de faire des analyses dès l’apparition des premiers symptômes. Il a ajouté qu’il y avait un manque d’informations, ce qui a conduit à la propagation de nouvelles mensongères sur les réseaux sociaux
“Création de certificats de vaccination pour permettre l’entrée dans des lieux publics”
Dans le même contexte, a-t-il ajouté,” la délivrance de certificats de vaccination pour permettre l’entrée dans les lieux publics stimulerait et encouragerait le processus de vaccination”. D’autant plus que certains pays ont pu contrôler relativement la maladie et ont vacciné 50% de leurs citoyens et, par la suite ont pu permettre le retrait des masques. “Nous n’avons donc pas d’autre choix que de nous faire vacciner” a-t-il souligné avant d’ajouter que “d’ici fin 2021, si nous vaccinons 10 à 15 millions d’Algériens, nous pouvons dire que nous avons atteint l’objectif fixé.”
Le professeur a révélé qu’il y a des gens qui s’érigent en médecins, experts et scientifiques qui remettent en question la fiabilité des vaccins, ce qui selon lui regrettable. Par conséquent, le processus de vaccination doit être accéléré pour afin de permettre un retour à la normale, ajoutant que “toute personne ayant la possibilité de recevoir le vaccin ne doit pas hésiter”.