Le professeur Mahiaoui, membre du Comité national de suivi de la pandémie, s’est exprimé aujourd’hui le 20 janvier, sur le retard constaté dans le début de la campagne de vaccination contre Covid-19 annoncé pour ce mois de janvier.
Interrogé lors de son passage comme invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, concernant la disponibilité du vaccin en janvier courant alors que rien n’y parait en fin du mois, Pr Ryad Mahiaoui a déclaré, « Il vaut mieux être vigilent que faire dans la précipitation ».
En effet, selon le même responsable, « des pays producteurs sont à peine au début de la campagne de vaccination alors qu’une majorité de pays n’a pas toujours acquis la moindre dose et sont en expectative comme l’Algérie ».
L’avantage est d’avoir un plan de logistique prêt
Le membre du Comité national de suivi de la pandémie, estime que l’avantage est d’avoir un plan de logistique prêt à être opérationnel, « Ce processus se fera au gré du nombre des personnes à vacciner tout en connaissant la quantité demandée et le temps qui lui est imparti pour arriver à destination ».
À cet égard, il révèle qu’une « plate-forme numérique est établie afin d’opérer un suivi rigoureux et pour pallier à toutes les insuffisances et/ou rattraper le retard enregistré lors de cette compagne qui durera une année au moins ».
Afin de bien mener cette campagne de vaccination, Pr Mehyaoui dévoile le nombre de centres mobilisés pour le processus, selon lui, 8000 centres qui sont mobilisés pour cette compagne (EPS, polycliniques, Hôpitaux, laboratoires, etc.) bien encadrés côté ressources humaines et dotés de matériel paramédical.
Les 500 mille doses sont de loin suffisantes
Répondant a une question concernant, l’acquisition en première étape de 500 miles doses de vaccin pour entamer une campagne à une population de 40 millions de personnes, Pr Mahiaoui, estime que c’est insuffisant, mais elles permettront un début d’une campagne de vaccination progressive.
Dans ce sillage, l’intervenant a rappelé qu’outre les personnes âgées et vulnérables, il faut prendre en compte les 4 millions de diabétiques, 6 millions d’hypertendus, c’est dire que 10 millions de personnes au moins sont des cas urgents.