Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté, aujourd’hui mardi 16 mars à Alger, dans un nouveau geste de défense à l’encontre du régime confronté depuis des semaines à un retour dans la rue du mouvement populaire Hirak.
Pour le 108e mardi du Hirak , des centaines d’étudiants soutenus par des citoyens ont organisé, à Alger, une marche pacifique pour revendiquer le changement du système et réitéré leur attachement au Hirak populaire jusqu’à la concrétisation du « changement radical ».
La marche s’est ébranlée depuis la Place des Martyrs, et en vue de contourner le dispositif sécuritaire qui les empêchent généralement d’y accéder, les manifestants ont pris la direction de la rue Asselah Hocine et s’acheminer vers la Grande Poste.
Les protestataires ont représailles les slogans du Hirak , pour une » Algérie libre et démocratique » et un « Etat civil et non militaire », et ils ont conspué le président Abdelmadjid Tebboune, élu en décembre 2019 lors d’un examen massivement boycotté, « Tebboune Mezawer jabouh L3assker, makach Char3iya « .
Les étudiants ont également exigé la libération de tous les détenus d’opinions, et notamment leur camarade, Miloud Ben Rouane toujours en prison.
Les manifestants ont parcouru les grands axes menant vers la Grande Poste où ils ont organisé un sit-in, avant de poursuivre leur marche vers la Place Audin, les protestataires ont également tenter de marché vers l’assemble nationale populaire APN.
Les manifestants boulevard Amirouche #Alger #Hirak pic.twitter.com/hbZNKNrZmr
– Khaled Drareni (@khaleddrareni) 16 mars 2021
La plus grande mobilisation populaire pour un mardi depuis la reprise du hirak à Alger #Alger #Hirak #Mardi_des_etudiants pic.twitter.com/OxYrIvHrXS
– Khaled Drareni (@khaleddrareni) 16 mars 2021