Les marches pacifiques du Hirak se sont poursuivies pour le 109ème vendredi consécutif à travers la wilaya de Bejaia pour réitérer les revendications du changement du système.
Des milliers de manifestants ont sillonné les principales artères de la ville de Bejaia réclamant « le changement du système » et « l’instauration d’un État de droit », ainsi que la libération des manifestants arrêtés lors de précédents marches pour diverses raisons.
Des manifestants ont, également, exprimé leur refus de l’organisation d’élections avant le départ de l’ensemble des figures du système, en réponse à l’annonce d’élections législatives anticipées le 12 juin.
Les protestataires ont réclamé, à travers des pancartes et slogans, l' »instauration d’un « Etat de droit », « le respect de la légalité constitutionnelle », et «État civil et non militaire», un des slogans phares du mouvement.
Solidarité avec les victimes du séisme
Les manifestants ont également profité l’occasion du 109 vendredi du Hirak pour montrer à travers des pancartes, leur soutien et entière solidarité avec les sinistrés du séisme qui a secoué la wilaya de Béjaïa.
À noter que, huit secousses ont été enregistrées à Cap Carbon (Béjaïa) entre mercredi soir et jeudi matin, dont la plus forte a atteint 5,9 degrés sur l’échelle de Richter.
Une cinquante de patients ont transité par l’hôpital suite à ce séisme, qui a provoqué l’effondrement partiel de quelques maisons et la fissuration de plusieurs autres, dont l’éclatement a en blessé certains.
L’essentiel des cas admis ont surtout soufferts de chocs émotionnels ou blessés du fait de la panique des habitants, suite aux cohue et à la précipitation dont ils ont fait preuve pour évacuer leurs maisons au moment de la grosse secousse, qui a atteint 5,9 sur l’échelle Richter.