Les marches hebdomadaires du mouvement de contestation Hirak se poursuivent à Alger, les intempéries et le jeûne du ramadan ne semblent pas arrêter la détermination des Hirakistes à poursuivre leur combat jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
En effet, des milliers de citoyens ont défilé, comme chaque vendredi à Alger, au quatrième jour du ramadan, pour marquer le 113 ᵉ vendredi du Hirak populaire.
Malgré le jeûne du mois de ramadan, une météo capricieuse et des restrictions imposées par la pandémie du Coronavirus, les citoyens, pour la plupart munis de pancartes se sont rués, dès la matinée, vers les principales artères de la capitale où ils se sont regroupés.
Des rassemblements ont, ainsi, eu lieu, comme à l’accoutumée, au niveau des lieux habituels du hirak, à l’instar de la Place Maurice Audin, du Boulevard Zighoud Youcef, la Grande-Poste, la rue Didouche Mourad et le Boulevard Amirouche.
Brandissant des banderoles et pancartes en guise de soutien aux détenus d’opinions, les manifestants plus déterminés que jamais ont maintenu leur trajectoire en scandant leurs revendications immuables. Les foules, dont les rangs grossissaient tout le long des parcours empruntés, entonnent aussi des slogans hostiles au pouvoir en place.
« Djazair horra dimocratia » (Algérie libre et démocratique)., « Dawla madania, machi askaria ! » (État civil, non militaire), Makache intikhabate maâ el îssabate» (pas d’élections avec les bandes), : «We n’kemlou fiha ghir be esselmiya, we ennehou el askar mel Mouradia !» (On poursuivra notre combat pacifiquement et on boutera les militaires d’El Mouradia), étaient les principaux slogans scandés par les manifestants.