Une foule considérable a envahi aujourd’hui vendredi les rues de la wilaya de Tizi Ouzou pour marquer le 114ᵉ vendredi du mouvement de contestation Hirak.
Le jeûne de ramadan et l’apparition de plusieurs cas des nouveaux variants covid-19 de n’ont pas dissuadé les manifestants du Hirak de la wilaya de Tizi Ouzou.
Au 114ème vendredi de la contestation populaire, ils sont sortis très nombreux pour braver cette peur et réaffirmer leur attachement au changement avec les mêmes revendications devenus des mots d’ordre de ralliement depuis un certain 22 février 2019.
La détermination est toujours présente en quête de rupture totale. Une rupture pour la « démocratie et une justice indépendante », ont laissé entendre une nouvelle fois les manifestants dans la ville de Tizi Ouzou qui, visiblement, a pris goût à les retrouver chaque vendredi pour les regarder et écouter chanter leur rêve.
Rejet des élections législatives
Les manifestants, munis qui du drapeau national, et de l’emblème amazigh, ont marché aux cris de “Ulac l’vote ulac !” (pas de vote), “Makanch intikhabat m3a el-îssabat” (pas d’élections avec les bandes mafieuses), “Echaâb yourid isqat enidham” (le peuple veut la chute du régime), “Système dégage” ou encore “Dawla madania matchi askaria” (pour un État civil et non militaire)…
Les manifestants n’ont pas cessé de réaffirmer leur rejet catégorique des élections prévues le 12 juin prochain, « ur nvoter ue nettevoter » (on n’a pas voté et on ne votera jamais), “Ma votina ma 3ndna raïs” (nous n’avons pas voté, nous n’avons pas de président), ont-ils scandé.