Les manifestations qui ont eu lieu aujourd’hui un peu partout en Algérie et dans la capitale, en particulier, dans le cadre de 115ᵉ vendredi du Hirak populaire, ont fait l’objet d’une répression, alors que les manifestants étaient pacifiques.
En effet, lors du 115e vendredi du Hirak, de fortes tensions ont régné dans les rues d’Alger-centre où les forces anti-émeutes de la Police ont tenté de bloquer les accès des boulevards stratégiques comme celui de Didouche Mourad aux manifestants pacifiques venus marquer leur rendez-vous habituel du Hirak.
Des interpellations ont même été opérées parmi les manifestants, militants et étudiants. Les journalistes et autres citoyens venus assister et manifester étaient pris en «sandwich» par de nombreux agents à l’uniforme bleu, ils ont été sauvagement traînés, malmenés, et insultés.
Sur les réseaux sociaux, des internautes courroucés ont dénoncé les violences policières enregistrées aujourd’hui dans la capitale Alger et ont exigé la remise en liberté immédiate des manifestants arrêtés.
Des arrestations signalées dans plusieurs wilayas
Le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) a signalé aujourd’hui plusieurs arrestations à travers de nombreuses wilayas qui ont abrité aujourd’hui vendredi, la 155ᵉ marche du Hirak Populaire.
À Alger, l’étudiant Mahdi Mezaouar, a été embarqué à l’arrêt de bus Audin, après avoir reçu une volée de coups de matraque et de souliers.
Oussama Zoubir, Fateh Amokrane, Walid Benzerrouk et Boualem Hamel, ont été également arrêtés lors de la même marche.
À Saïda le CNLD a annoncé l’arrestation de plusieurs manifestants, dont Allal Kadari, Toufik Khorsi Miloud Lakhdari et Ahmed Rezzougui.
Lahcen Ben Chikh a été arrêté par des éléments en civil, chez lui à la maison, à Ras El Oued, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
À Oran le CNLD signale l’arrestation d’Ayoub Rejdal, Rebouhia et Rym.