Le rejet des élections législatives prévues le 12 juin prochain, la condamnation de la répression policière qui continue de s’abattre sur les manifestants du Hirak ont été les principaux mots d’ordre de la 119e marche du Hirak dans la wilaya de Tizi Ouzou.
La wilaya de Tizi Ouzou, en ce 8ème jour de campagne électorale pour les législatives anticipées, a vécu au rythme de la contestation et du rejet du scrutin du 12 juin prochain, dont les partisans et les représentants des candidats sont aux abonnés absents.
Les premiers carrés des marcheurs se sont ébranlés peu avant 13 h, en allant vers le centre-ville, ils ont continué leur itinéraire dans le calme, et tout en exigeant la libération des détenus du hirak, et ce, jusqu’au mémorial des Martyrs de la Guerre de Libération nationale en face de la placette M’Barek Aït Menguellet (ancienne gare routière).
Les mêmes revendications
La dénonciation de la répression et le jugement des militants du Hirak arrêtés lors de précédentes marches à Alger et d »autres wilayas étaient sur toutes les lèvres.
Les protestataires ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Pour une Algérie libre et plurielle», «Rien ne peut arrêter un peuple déterminé» et «Pour un Etat civil et non militaire ». La foule à également crié, à gorge déployée, «Ulac lvot Ulac !» (Il n’y aura pas de vote).
La fougue des marcheurs n’a d’égal que leur volonté exprimée par les gestes et les slogans de leur détermination à imposer le changement réclamé par la rue algérienne depuis plus de deux ans.