Les incarcérations et arrestations décidées à l’encontre des militants et activistes pacifiques du Hirak se poursuivent et ne s’arrêtent pas à travers plusieurs wilayas du pays, cette journée du vendredi 28 mai, a été marquée par une nouvelle vague d’arrestations.
Les services de sécurité ont empêché aujourd’hui vendredi la marche hebdomadaire du mouvement prodémocratie du Hirak à Alger, et ont procédé à des arrestations de militants, opposants et activistes dans plusieurs wilayas du pays.
Des centaines de hirakistes dans plusieurs wilayas ont été arrêtés et plusieurs marches violemment dispersées. Les protestataires ont vécu un vendredi particulièrement difficile.
Le CNLD a fait état de nombreuses arrestations dans le pays, parmi lesquelles des figures du Hirak, des avocats et des opposants.
Arrestations dans plusieurs wilayas
Dans la wilaya d’Alger, le CNLD signale l’arrestation de Fethi Ghares et Messaouda Cheballah, ils ont été relâchés quelques heures après.
Boualem Boudissa, et Mohamed Kessal ont été arrêtés aujourd’hui, vendredi 28 mai. Le CNLD signale également l’arrestation de Ougour amine Walid avec perquisition au domicile où il habite.
À Tizi Ouzou, le CNLD a annoncé l’arrestation de plusieurs personnes après la marche, parmi eux : Toufik Bounouar et Naim Sadi (enseignant universitaire à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou).
À Tlemcen, Mohamed Zerouki, Amar Riahi, Abdessamie, Sid Ahmed Medeledj, Miloud Ben Abdellah, Hasni Belkacem, arrêtés puis relâchés, il reste encore Abdelghani Alloui, Kamel Boussouar, Karim Terrai.
À Constantine, les services de sécurité ont arrêté les deux sœurs, Aya Boussioud et Nourehane Boussioud, Abdenour Tolba, Aimad Eddine.
Dans la wilaya de Bouira, deux personnes ont été arrêtées, à savoir : Ali Ghanemi et Mouloud Douane.
Par conséquent, l’Algérie compte désormais près de 200 détenus d’opinion incarcérés dans divers établissements pénitentiaires répartis à travers le pays, et à ce rythme le nombre risque de s’élever et de battre de nouveaux records du moment que chaque vendredi, la liste des détenus ne cessent de s’allonger, pour l’unique et simple raison : participation à des actions liées aux marches populaires du Hirak.