Les Tizi-Ouziens ce sont de nouveau, rassemblés ce vendredi, afin de revendiquer un État de droit.
Le mouvement populaire Hirakiste dans la ville de Tizou Ouzou a démontré pour la 121ᵉ fois ce vendredi 11 juin 2021, sa véhémence et sa détermination à boycotter les législatives de demain.
Contrairement à Alger, où les marches ont été réprimés a plusieurs reprises, le mouvement d’opposition à Tizi Ouzou s’est déroulé sans encombres et les marcheurs ont pu clamer haut et fort leur désaccord à l’encontre d’un système politique qu’ils estiment corrompu. Les forces de l’ordre, qui ont été largement critiqué par la scène internationale pour usage abusif de la force à l’encontre des militants ainsi que des vagues d’arrestations orchestrées, étaient également présent en nombre conséquent lors de la marche pacifique.
Des slogans anti-vote ont marqué cette 121ᵉ marche
Les restrictions mises en place par le ministère de l’Intérieur dans l’objectif de délégitimer et de brider le mouvement n’ont aucunement entaché la volonté des marcheurs, et ont au contraire accru leur ferveur et leurs motivations militantes.
La foule croissante a marché pour la 121ᵉ fois en direction de l’esplanade du stade du 1er novembre lors de la protestation et s’est ensuite dirigée vers le boulevard Abane-Ramdane en brandissant des photographies des détenus d’opinions dont ils exigent la libération et où ils accusent la france de participer à la corruption, et ce, en brandissant des pancartes où on peut lire « libérez nos enfants ya wlad De Gaule » ou encore « pouvoir assassin, Macron complice ».
À la veille des élections législatives, les revendications du Hirak restent inchangées, le peuple exige le changement d’un système politique corrompu, la libération des détenus d’opinions, ainsi que l’instauration d’un État de droit. surtout refusent de participer à un scrutin qu’ils jugent malhonnête.
Les marcheurs, présents en nombre ont scandés les slogans habituels tels que «Ulach l’vote mâa l »Issaba» et ont déclaré à la « mafia politique » qu’il n’y a pas de vote qui tienne, car les 40 millions d’Algériens se rendront pas aux urnes demain.