DAKHLA (camps sahraouis) – Le film « El-Adjouad » a décroché le prix du « Chameau blanc », sanctionnant la meilleure œuvre projetée au 13ème Festival international du cinéma au Sahara (Fisahara), clôturé samedi soir au camp des réfugiés sahraouis de Dakhla.
Réalisé par le jeune cinéaste sahraoui Brahim Chekkaf, le film traite de la culture sahraouie, et les voies de recouvrement de la mémoire collective du peuple sahraoui à travers les anciens contes narrant les aspects de la culture du peuple sahraoui, en ce qu’il permet de préserver le patrimoine culturel sahraoui authentique.
La deuxième place est revenue au film « Sonita » de la cinéaste iranienne Boukechari, à travers lequel elle s’emploie à transmettre le noble et légitime message du peuple sahraoui à la société iranienne et en faire l’écho au monde.
En troisième place, le film « El-Ghorba », réalisé par l’école de cinéma sahraoui, retrace la réalité du peuple sahraoui aux plans politique, social et humanitaire, tandis que la quatrième place a été obtenue par le film « Kharedj El-Itar » de la cinéaste palestinienne Riham Ghazali qui braque les lumières sur la réalité de la femme dans la bande de Ghaza.
Les activités du 13ème Fisahara ont été clôturées samedi tard dans la soirée, en présence du premier ministre Abdelkader Taleb-Omar et des délégations participantes.
La directrice du festival a présenté cette manifestation culturelle comme un espace à la fois récréatif et de formation de la jeunesse sahraouie dans le domaine de l’audiovisuel, en plus de constituer une occasion d’attirer, à travers le cinéma, le plus de solidarité avec la cause sahraouie.
Près de 400 artistes, cinéastes et médias étrangers venus d’une vingtaine de pays ont pris part à ce festival ou plus d’une cinquantaine de films et projections documentaires, dont 28 traitant de la cause sahraouie aux plans politique et social, ont été projetés, en plus de la tenue d’ateliers de formation dans le domaine de l’audiovisuel et de tables rondes sur des thèmes liés au « Sahara Occidental sous l’occupation, comme modèle », « les peuples sous occupation, à leur tête la cause palestinienne » et « le cinéma d’Histoire ».