Le secteur de la santé, s’il a connu des avancées appréciables ces dernières années en matière d’infrastructures et d’équipements, à l’instar du centre anticancéreux, d’un nouvel hôpital mère-enfant, de nouveaux hôpitaux dans certains chefs-lieux de daira et de nombreuses structures de proximité, ce qui a permis d’alléger les structures hospitalières, n’est pas sans accuser certains déficits au plan de l’encadrement médical et paramédical.
Des éléments forts qui ne sont pas sans constituer le cheval de bataille de ce secteur et à sa tête le ministre en personne qui n’a pas manqué de faire état, lors de sa récente visite à Sétif, des efforts consentis par son département à l’effet de répondre au mieux à la demande et d’être au niveau des standards requis pour répondre aux préoccupations exprimées dans ce domaine et s’inscrire dans une dynamique de proximité afin d’alléger la pression que subissent les structures hospitalières.
Dans ce contexte et en parcourant différentes structures relevant de son département ministériel, à l’effet de s’enquérir de visu de la situation qui prévaut sur le terrain et partant apporter les appréciations qui se devaient, marquées par des orientations et des instructions mais aussi des encouragements à toutes ces femmes et ces hommes en blanc, le ministre ne manquera pas de mettre à profit cette visite pour se pencher justement sur le volet inhérent au paramédical et informer qu’en plus des 9.000 paramédicaux qui investiront cette année le terrain, 12.000 sont attendus pour l’année prochaine.
Ainsi, le secteur de la santé, en plus des apports précédents, sevoit renforcé de 157 nouveaux postes pédagogiques d’agents paramédicaux dans diverses spécialités au titre de l’année 2016-2017.
Un apport d’autant plus important quand on sait l’effort qui est consenti dans le domaine de la formation par l’Institut national de formation supérieure paramédicale de Sétif où les inscriptions sont déjà ouvertes pour les titulaires du baccalauréat 2015 et 2016. Les 157 postes pédagogiques attribués à la wilaya viennent ainsi répondre à des besoins exprimés dans différentes spécialités dans une répartition qui permettra ainsi la formation de 80 infirmières de santé publique, 20 manipulateurs-radio, 20 laborantins, 25 sages-femmes, 3 agents spécialisés dans les soins médicaux et physiologiques, 6 aide-soignantes, 2 assistantes sociales et 1 kinésithérapeute.
Quand on sait que la wilaya de Sétif compte aujourd’hui plus de 3.000 lits d’hospitalisation, 69 polycliniques dont 27 activent H24 et 231 centres de santé, au-delà des soins médicaux et de l’hospitalisation à domicile à l’effet d’aller dans le sens d’une santé de proximité porteuse d’espoir et préservant par la même la dignité du malade, on ne peut qu’apprécier de tels apports humains, chacun dans sa spécialité, pour répondre aux besoins exprimés et offrir au patient des soins de qualité.
