Selon les dernières informations communiquées par les services de la Protection Civile en Algérie, un constat alarmant a été établi concernant les cas d’intoxication au monoxyde de carbone. Depuis le début du mois d’octobre, 17 décès tragiques ont été recensés, mettant en lumière une problématique de santé publique préoccupante.
Le lieutenant Youssef Abdatt, porte-parole de la Direction Générale de la Protection Civile, a souligné dans une déclaration à l’APS que le début de la saison froide est systématiquement accompagné d’une hausse des cas d’asphyxie et d’intoxications dues à ce gaz inodore et incolore, ainsi que des incendies provoqués par des fuites de gaz.
Il a également ajouté que, depuis le 1er octobre, outre les 17 décès, 446 personnes ont été sauvées de justesse d’une mort certaine, témoignant de la gravité et de l’urgence de la situation.
Les mesures de prévention et de sensibilisation
Dans le but de prévenir ces dangers mortels, la Direction Générale de la Protection Civile organise annuellement des campagnes de sensibilisation sous forme de caravanes qui parcourent toutes les régions du pays. Ces campagnes visent à informer et conseiller les citoyens sur les dangers de l’intoxication et de l’inhalation de monoxyde de carbone.
Des brochures explicatives sont distribuées, et des messages de sensibilisation sont diffusés sur les pages des réseaux sociaux de la Protection Civile, ainsi que dans les émissions de télévision et de radio.
Le responsable a également mentionné que cette campagne se poursuivrait jusqu’à la fin de l’hiver. L’objectif est d’identifier et de corriger les erreurs potentiellement fatales, telles que le mauvais raccordement des appareils aux canaux d’évacuation des gaz brûlés, l’installation de chauffe-eau dans les salles de bain, ou encore l’obstruction des ouvertures de ventilation.
Cette situation met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une prise de conscience collective face aux risques liés au monoxyde de carbone, particulièrement pendant les mois d’hiver