Le 17 octobre est la journée mondiale du don d’organes et de la greffe.
L’objectif de cette Journée est principalement d’encourager le débat et l’information du public sur les thèmes du don d’organe, du prélèvement et de la greffe, des dispositifs légaux et médicaux et amener chacun à définir sa position sur le don d’organes et de tissus et la faire connaître à ses proches.
D’un point de vue religieux et culturel, le don d’organe contribue à la sauvegarde de l’être humain. Aider les autres à avoir une meilleure santé et leurs permettre de vivre dans de meilleurs conditions.
La greffe d’organes constitue une thérapeutique qui consiste à remplacer un organe non fonctionnel par un organe prélevé sur un donneur qui peut être décédé ou en état de mort encéphalique, dit «à cœur battant». Il s’agit de prélèvements multi-organes (PMO ) et de tissus : rein, foie, cœur, poumons, pancréas, intestin pour les organes et os, cornée, peau, pour les tissus.
En Algérie les activités de prélèvement sur un sujet décédé demeurent difficiles à promouvoir. La greffe à partir du donneur vivant apparenté (DVA), choisi au sein de la famille du patient, constitue à l’heure actuelle pratiquement 100% de l’activité de greffe rénale (5 greffes à partir d’un donneur décédé ) et 100% de l’activité de greffe hépatique, seules greffes vascularisées pratiquées.
Selon un article publié par l’université frères Mentouri de Constantine, le prélèvement d’organes sur des personnes décédées ne se fait qu’après constatation médicale et légale du décès et que si le défunt n’a pas fait de son vivant opposition au don. La loi repose sur le principe du consentement présumé. On doit s’assurer qu’il n’y a aucune contre-indication médicale au prélèvement.
Il existe en Algérie l’association ADOB qui a pour vocation la promotion et la sensibilisation du public au don d’organes, de tissus et de cellules pour la transplantation. Les personnes intéressées pourront joindre cette association via leur page Facebook.