Pour la 17e semaine consécutive, des milliers entre étudiants, enseignants universitaires et de simples citoyens ont investi, ce mardi les rues d’Alger-Centre pour manifester contre le système.
Les étudiants ont porté des pancartes et des banderoles sur lesquelles on peut notamment lire : « nous voulons ouvrir la voie à une Algérie nouvelle, unie et à un Etat civil ».
Les manifestants ont également ciblé le chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensaleh, le premier ministre Noureddine Bedoui, et le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah. A ce dernier justement, les protestataires ont adressé un message, en scandant «Gaïd Salah cesse de jouer, article 7, pouvoir au peuple».
A signaler que les étudiants qui ont entamé leur marche vers 10h30, ont été empêchés par les services de l’ordre de manifester librement. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour la circonstance et plusieurs fourgons et véhicules de police ont été déployés dans et autour d’Alger centre.
La mobilisation estudiantine était ainsi particulièrement forte en ce 17e mardi de marche à Alger, où les manifestants ont essentiellement réclamé un « État de Droit », « le jugement de Bouteflika pour mauvaise gestion », rejetant au passage tout « dialogue avec les gangs », c’est-à-dire le pouvoir.
Imène AMOKRANE