Elle prétendait vendre des objets « saisis » : fausse policière interpellée à l’aéroport d’Alger

Elle prétendait vendre des objets « saisis » : fausse policière interpellée à l’aéroport d’Alger

Fin décembre 2024, une femme se faisant passer pour une policière a été interpellée à l’aéroport international Houari Boumédiène d’Alger. Accusée d’avoir escroqué plusieurs personnes en leur promettant des iPhone issus des saisies douanières. Elle a été arrêtée après que des photos d’elle en uniforme de la police nationale ont été découvertes. Une affaire qui mêle usurpation d’identité, promesses fallacieuses et déni de la part de l’accusée.

En effet, cette jeune femme, répondant aux initiales B. Z., a approché plusieurs personnes en leur proposant des iPhone à des prix attractifs. Chaque appareil estimé à 200 000 DA. La valeur totale de cette prétendue transaction s’élève à 2 milliards de centimes.

Son mode opératoire ? Elle portait un uniforme de la police nationale, prenait des photos dans cette tenue, et utilisait ces clichés pour convaincre ses victimes de sa légitimité. Pourtant, derrière cette façade se cachait une escroquerie bien organisée.

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Elle portait un uniforme de police et prétendait vendre des iPhone soi-disant saisis : fausse policière arrêtée

Selon le média Ennahar, les autorités ont interpelé la jeune femme B. Z en tombant sur ses photos portant l’uniforme de police. Cependant, l’accusée a affirmé que ces images ont été prises à la demande d’une amie, et qu’elle avait essayé la tenue par curiosité, sans intention de l’utiliser à des fins frauduleuses.

Cependant, les charges retenues contre elle sont lourdes. Outre l’usurpation de fonction, en se présentant comme une policière, elle a escroqué plusieurs victimes, en leur promettant des smartphones de la marque Apple.

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Lors de son procès devant le tribunal de Sidi M’hammed, B.Z. a catégoriquement nié les accusations. Elle soutient n’avoir jamais porté l’uniforme en public ni approché qui que ce soit à l’aéroport. Selon elle, son téléphone, contenant les photos incriminées, lui aurait été volé par un inconnu. Ce dernier l’aurait ensuite menacée de diffuser les clichés, ce qui expliquerait son implication dans cette affaire.

Son avocat a mis en avant l’absence de preuves tangibles liées à l’escroquerie. Il a également souligné l’absence répétée des victimes présumées aux audiences, un élément qui, selon lui, joue en faveur de sa cliente.

En somme, malgré les arguments de la défense, le procureur a requis une peine de 3 ans de prison ferme contre cette jeune femme ainsi qu’une amende de 100 000 dinars. Les charges retenues incluent l’usurpation de fonction et l’escroquerie. Le verdict final a été reporté à une date ultérieure.

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