Les forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD) ont accusé, dans un communiqué, le pouvoir de « profiter de la pandémie du coronavirus pour emprisonner des activistes du Hirak et des journalistes ».
Dans un communiqué rendu public ce vendredi, le PAD a estimé que pendant que «les populations sont confinées avec la peur au ventre devant le risque de contracter la maladie, le pouvoir en place, dans le vain espoir d’avorter tout retour aux manifestations populaires pour le départ du système,l emprisonne à tour de bras des militants politiques, activistes du Hirak et des journalistes ».
Pour les signataires du communiqué, « les derniers amendements aux lois déjà liberticides existantes notamment au code pénal sont entérinés par une Assemblée croupion, ouvrant ainsi la voie à tous les abus du pouvoir en balayant les conditions élémentaires du procès équitable et de la règle de la présomption d’innocence et en accentuant l’instrumentalisation de la justice et les injonctions du pouvoir ».
« La volonté de la mise au pas de la presse privée restée jusqu’ici un tant soit peu critique, ne trompe personne tant sont ridicules les prétextes et oripeaux brandis par les censeurs. L’opinion nationale et internationale est témoin du déni de droit opposé au peuple algérien par les partisans du maintien du système autoritaire a généré la prédation des ressources nationales », lit-on dans le communiqué.
Enfin, les forces de l’Alternative Démocratique ont appelé « à la constitution du regroupement le plus large contre la répression et en vue de la mobilisation pour l’aboutissement du mouvement révolutionnaire du 22 Février 2019 par la consécration de la souveraineté du peuple algérien ».
Rédaction d’Algerie360