Après l’effondrement partiel de deux étages, de l’immeuble 64, sis sur l’avenue de Tripoli, les services de la commune d’Hussein Dey émettront un avis de danger imminent aux habitants afin d’evacuer au plus vite les lieux pour permettre aux services compétents de la wilaya d’Alger d’entamer immédiatement les travaux de restauration.
Suite à la dernière rencontre réunissant le P/APC avec le wali délégué de la circonscription administrative d’Hussein Dey, des représentants de la wilaya, des techniciens de l’instance de contrôle des constructions et des représentants des habitants de l’immeuble exposé mercredi dernier à l’effondrement partiel, il a été décidé d' »émettre un avis de danger imminent obligeant l’évacuation des lieux dans les plus brefs délais afin de permettre aux services compétents de la wilaya d’entamer la reconstruction », a précisé M. Benraïda à l’APS.
Le bâtiment comporte, selon le même responsable, « 13 résidents dans des logements à usage d’habitation, commercial ou proposant des prestations de services », tous devant respecter cette décision pour sauver leur vie et éviter tout éventuel risque.
De surcroît, une étude a été menée sur la possibilité de prendre en charge certains résidents (quelque 4 familles) en les hébergeant momentanément jusqu’à la fin des travaux de réaménagement ».
A ce propos, M. Benraïda a indiqué que les travaux de restauration « dureraient, selon les estimations des représentants du wali, entre 18 et 24 mois », et que l’entreprise chargée de la réalisation était « prête » pour entamer les travaux dès que les résidents libèrent les lieux ».
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En 2003, l’immeuble partiellement effondré avait été classé « en rouge (4e degré), mais réparable, par des experts du contrôle technique de la construction (CTC) », a indiqué le même responsable.
Il a par là même fait état du « lancement prochain d’autres opérations de restauration touchant les immeubles qui donnent sur la rue Tripoli, à partir de l’immeuble 64, puis 72, 59 et 10 Rue Boudjemâa et d’autres se situant à la rue Bounafaa », précisant qu’une enveloppe de 250 milliards centimes a été consacrée à cet effet.
Revenant sur l’incident de l’effondrement de deux étages de l’immeuble susmentionné, M. Benraida a indiqué que l’effondrement partiel a touché les deux étages, 4 et 5, où logeait la femme décédée, réfutant le fait que la terrasse du bâtiment était habitée ou exploitée, tel qu’il été relayée sur les réseaux sociaux.
Il a également souligné l’élimination, depuis longtemps, de toutes les extensions illégales sur les terrasses d’immeubles.
Rédaction d’Algérie360 avec l’APS