Le collectif des parents d’élèves scolarisés dans les écoles privées a interpellé le ministre de l’éducation nationale l’appelant à intervenir « afin de solutionner et trancher de manière légale le litige » avec les écoles privées.
Les faits remontent au 12 mars dernier lorsque le gouvernement a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires, y compris les écoles privées. Décision imposée par la situation sanitaire liée à la propagation du Covid-19. Face à une telle situation, et pour faire face au déficit engendré par cette décision, les écoles privées somment les parents d’élèves « de payer les frais les mensualités du 3 troisième trimestre ».
Dans la lettre adressée au ministre de l’éducation nationale, le collectif des parents d’élèves, nouvellement créé, dénoncent une mesure « indu et infondé », vu que ces « écoles sont fermées depuis le 12 mars 2020 c’est-à-dire avant même la fin du second trimestre ».
Selon le collectif, les établissements privés usent de menaces et de pression sur le parent, « plus exactement de ne pas maintenir l’enfant scolarisé dans leur établissement à la rentrée prochaine », ainsi « que la rétention des bulletins précédents, des attestations de passages, des dossiers scolaires de l’enfant etc. », dans le cas de non-paiement de la dernière tranche de l’année en cours.
Cette situation semble révéler d’autres problèmes concernant le paiement des charges de scolarité. Le collectif a également dénoncé, entre autres, « le paiement récurrente chaque année des mensualités pour juillet et août alors même que les écoles sont complètement fermées et le personnel en vacances ».
A cet effet, le collectif a tenu à apporter une série de revendications auprès du ministère de l’éducation, qui consistent au « non-paiement des frais du troisième trimestre de l’année 2020 exigé par les écoles, mais aussi des mensualités de juillet et août exigibles chaque année ».
Mais aussi, la révision des frais d’inscriptions à un seuil ne dépassant pas une mensualité ainsi que la suppression des frais de réinscription qu’on nous exige chaque année pour le même enfant à la même école ; l’élaborations d’un contrat dans le respect de la loi en la matière et la communication sans retenue du règlement intérieur ou tout autre texte de loi régissant les rapports en question ; L’interdiction de procéder aux augmentations des mensualités de manière impromptue, décidée et imposées à la rentrée scolaire en septembre ; Et en fin, l’instauration d’un contrôle et d’inspections réguliers sur les écoles privées.
Rédaction d’Algerie360