Le Club des magistrats a dénoncé, ce mercredi dans un communiqué, la convocation de Saâdeddine Merzoug (son président), par le Conseil supérieur de la magistrature.
« Nous, membres du club des magistrats en voie de constitution, avons appris avec consternation la traduction du collègue et juge Sadedin Merzoug, devant le Conseil supérieur de la magistrature, en pleine crise sanitaire », lit-on dans le communiqué.
Selon le CDM, « le seul tort » de son président est « d’avoir défendu avec détermination les droits des magistrats et appelé à l’indépendance de la justice vis-à-vis de ses ministres successifs ». Il « n’a commis aucun crime ni il est impliqué dans une affaire de corruption », précise le Club.
Pour le club, la traduction de Sadedin Merzoug devant le CSM exprime « un recul dans le domaine de l’indépendance de la justice », informant à l’occasion qu’il ait déjà fait l’objet déjà d’une « suspension arbitraire qui arrive à échéance ».
Pour rappel, Sadedin Merzoug a indiqué dans la soirée du mardi qu’il sera « traduit le 1er juin prochain devant le Conseil supérieur de la magistrature ».
Rédaction d’Algerie360