Cri de colére de Makhloufi : Le ministère de la Jeunesse et des Sports Réagit

Cri de colére de Makhloufi : Le ministère de la Jeunesse et des Sports Réagit

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a vite réagit à la publication postée par  le champion olympique, Taoufik Makhloufi, faisant état de sa colère pour dénoncer l’immobilisme des autorités algériennes car il n’a pas pu quitter l’Afrique du Sud où il s’entraînait en vue des Jeux olympiques de Tokyo.

En effet, suite à un message publié samedi 4 juillet sur Facebook et Twitter, par  le champion olympique du 1500 m à Londres ou il a déploré sa situation et son blocage depuis le début de la pandémie de Covid-19 en Afrique du Sud, le premier responsable du secteur du sport algérien, Sid Ali Khaldi, a réagi quelques heures plus tard, également sur Facebook : « Je suis de très près la situation dans laquelle se trouve notre héros olympique Taoufik Makhloufi, avec qui je suis en contact permanent, moi et mon département », dans le même contexte Sid Ali Khaldi et lors de son intervention aujourd’hui lundi sur les ondes de la radio nationale a réitéré  son soutien au champion olympique promettant de rapatrier le champion olympique et tous les autres athlètes qui se trouvent bloqués dans plusieurs pays, affirmant toute fois que  Makhloufi  a bénéficié d’une bourse de préparation et il se trouve dans de très bonnes conditions.

Dans ce contexte,  le ministre a réfuté catégoriquement les déclarations de Toufik Makhloufi selon lesquelles il est abandonné par les pouvoirs publics, en déclarant,  « Je comprends parfaitement son envie de rentrer au pays à l’instar de nos compatriotes qui se trouvent bloqués partout dans le monde, mais dire qu’il a été abandonné par les pouvoirs publics, c’est totalement faux ».

Pour rappel, Toufik Makhloufi a écrit ce message : » « Cela fait quatre mois que je suis bloqué en Afrique du Sud, ni rapatriement ni même un geste qui s’en rapproche de la part de l’État algérien pour me permettre de retourner au pays », écrit l’athlète, qui dénonce l’incapacité des autorités algériennes à trouver une solution. « Cela démontre que je suis peu considéré, comme citoyen algérien et même en tant que champion olympique qui a hissé haut les couleurs nationales. Si j’ai décidé d’exprimer ce que je ressens, ce n’est pas pour susciter la compassion de qui que ce soit, à quelque niveau que ce soit ».

Rédaction d’Algérie360