Saïd Sadi réagit à l’annonce de « la libération prochaine de Tabbou et Belarbi »

Saïd Sadi réagit à l’annonce de « la libération prochaine de Tabbou et Belarbi »

L’ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Saïd Sadi a réagi, ce dimanche, à l’annonce faite dernièrement par le président de Jil Jadid Soufiane Djilali, concernant « la libération prochaine de Karim Tabbou et Samir Belarbi ».

Dans une longue déclaration postée sur sa page Facebook, Saïd Sadi a estimé que « cette nouvelle mérite d’être analysée posément », et ce « en attendant d’en connaître les dessous politiques, car il y en a nécessairement », selon lui.

« Commençons par le fait que des satellites du régime s’autorisent à révéler, avant que la justice ait statué, l’élargissement des citoyens privés de liberté pour avoir émis une opinion jugée non conforme à la doxa officielle dans leur pays », a écrit Saïd Sadi.

« Ce qui est préoccupant pour l’avenir immédiat du pays, c’est de voir une partie de l’opinion accepter de loger dans les rangs de l’opposition des acteurs qui assurent le service après-vente d’archaïsmes politiques dignes du Moyen Âge », a estimé l’ex-président du RCD.

Soulignant qu’un « chef d’État dispose du droit de grâce qu’il peut exercer une fois la condamnation prononcée », il a indiqué « qu’il (Chef de l’État Ndlr) ne peut en aucune manière interférer dans une action de justice en cours, ce qui est le cas en l’occurrence ».

Dénonçant le silence du Syndicat national de la magistrature, Sadi a ajouté que « l’institution judiciaire n’avait pas besoin d’une démonstration aussi grotesque pour mériter son surnom de scribe d’ordres téléphonés ».

Pour rappel, le parti Jil Jadid de Soufiane Djilali a annoncé mardi 2 juin dernier, dans un communiqué publié sur son site web, la libération prochaine des deux détenus Karim Tabbou et Samir Belarbi.

Rédaction d’Algerie360