Placée sous le signe de la Résistance… au féminin, de la bonne humeur face à l’adversité et du déconfinement des esprits, la 15ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, prévue du 8 au 14 au juin 2020 et adaptée à la situation imposée par le COVID-19, entame sa deuxième phase.
Elle se déploie en ligne. Ainsi, le FIFOG expose quelques étoiles sur la toile : courts-métrages, expositions et danse. L’accès est gratuit à tous les événements du FIFOG en ligne.
- La compétition de courts-métrages aligne 14 productions en provenance de 14 pays. Ils seront départagés par un jury, composé de 6 membres issus de divers pays et professions, qui décernera un FIFOG d’or et un FIFOG d’argent.
- Le FIFOG innove en offrant à son public la chance de voir ou de revoir quatorze des meilleurs courts-métrages des précédentes éditions, issus de 14 pays. Le public aura l’occasion de les visionner et de voter pour le meilleur film qui remportera le Prix du Public 2020.
- Les enfants auront aussi leur petit coin de bonheur : 6 films en provenance de 6 pays sont à découvrir. Montée en collaboration avec l’Association Rencontres et Cultures du Monde Arabe (RCMA) et Association pour l’Enseignement de l’Arabe pour Enfants (ELAPE), ce programme allie le ludique au didactique.
- La traditionnelle exposition artistique sera aussi visible sur le net. Cette année, le FIFOG accueille deux artistes. Pendant que la peintre franco-algérienne Akila DAHACHE, qui éblouit par ses couleurs, invite à un voyage spirituel, le photographe algérien Ahmed AIT ISSAD, témoigne avec ces clichés du rôle des femmes dans la douce révolution algérienne du 22 février 2019.
- Le FIFOG offre aussi, en collaboration avec le Festival International de danses Folkloriques de Suisse (Esquisse d’Orient), un cours d’initiation à la danse orientale. Ce cours aura lieu en ligne. Pour y participer, il suffit de s’inscrire sur :
http://www.maryam.ch/inscription
Pour rappel, le programme scolaire du FIFOG est en cours de finalisation et les projections en salle, notamment des fictions longues, sont reportées à l’automne 2020, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
En ces temps difficiles, on se déconfine physiquement avec prudence, et spirituellement avec frénésie, à la manière des cinéastes qui ont donné libre cours à leur imagination dans un contexte où le virus de la répression les menaçait. Soutenons-les en rêvant avec eux et en faisant du bien à nos esprits !