L’Europe rouvre lundi ses frontières intérieures, fermées depuis plusieurs mois pour éviter la propagation du coronavirus, au moment où en Chine l’apparition de dizaines de nouveaux pour le deuxième jour consécutif nourrit la peur d’une nouvelle vague de la maladie.
L’Allemagne, la Belgique, la France et la Grèce ont décidé de rétablir la libre circulation avec tous les pays de l’Union européenne, estimant avoir maîtrisé la pandémie.
Athènes, dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, va même plus loin et invite les voyageurs de plusieurs régions hors UE – comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Chine.
Autre pays pressé de sauver sa saison touristique, la Croatie avait rouvert ses frontières aux citoyens européens dès jeudi, et la Pologne samedi. L’Espagne quand a elle décidé d’avancer au 21 juin, au lieu du 1er juillet, l’ouverture de ses frontières avec tous les pays de l’Union européenne, sauf avec le Portugal.
En France, à Paris ville la plus visitée d’Europe, retrouve-t-elle peu à peu son visage normal. Les cafés et restaurants ont été autorisés à rouvrir leurs salles, après leurs terrasses début juin. Les touristes peuvent de nouveau visiter l’emblématique Tour Eiffel à condition de monter par les escaliers.
Pour rappel, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles, la pandémie a fait plus de 430.000 morts et contaminé plus de 7,85 millions de personnes dans le monde. Et elle continue à faire rage en Amérique latine, en Iran et en Asie du Sud.
Avec un total de 43.332 morts recensés dimanche, le Brésil reste le deuxième pays le plus endeuillé par le Covid-19, derrière les Etats-Unis (115.729 morts).