La militante du Hirak et médecin Amira Bouraoui a été condamnée, ce dimanche 21 juin, à 1 an de prison ferme par le tribunal de Chéraga à Alger.
Arrêtée et placée, le mercredi dernier, en garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de Birtouta (Alger) pour ses publications sur Facebook, docteure Bouraoui était parmi les premiers manifestants à sortir rejeter le quatrième mandat de Bouteflika en 2014.
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), Docteure Bouraoui est poursuivie pour plusieurs chefs d’inculpation dont « incitation à attroupement non-armée », « Offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’Islam », « Offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire ».