Le procès de l’homme d’affaires Ali Haddad se poursuit ce mardi 23 juin au tribunal de Sidi Mhamed d’Alger, après avoir été reporté suite au décès de Laifa Ouyahia, l’avocat et frère de l’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia.
Lors de l’audience d’aujourd’hui, Ahmed Ouyahia a nié toutes les accusations de corruption, et de dilapidation des deniers publics, portées à son encontre, lors du procès de Ali Haddad.
En réponse aux accusations du juge, l’ancien premier ministre affirme que son épouse n’a jamais « possédé d’entreprise », et que ces enfants « n’ont bénéficié d’aucun projet dans le secteur public ».
Concernant les entreprises de ces fils, Ahmed Ouyahia a indiqué qu’il les a déclarées verbalement et sans aucun écrit, au président déchu Abdelaziz Bouteflika.
En outre, Ahmed Ouyahia a indiqué que, lors de son mandat de Premier ministre entre 2017 et 2019, son gouvernement a « protégé l’argent public », qu’il a estimé à 200 millions d’euros. « Tous les projets du gré à gré ont été accordés avec l’approbation du gouvernement », a-t-il martelé en ce qui concerne la distribution des marchés publics à son époque.
A noter que le juge a rejeté la demande du collectif de la défense qui consiste au report du procès, vu l’épreuve que vit l’accusé Ahmed Ouyahia après la perte de son frère et avocat Laifa Ouyahia.
Rédaction d’Algerie360