Le procès du patron du groupe ETRHB Ali Haddad se poursuit ce mercredi 24 juin au tribunal de Sidi Mhemed d’Alger. Aujourd’hui c’est le tour de l’ancien ministre des travaux publics, Amar Ghoul à répondre aux questions du juge.
Amar Ghoul a répondu lors de l’audience aux accusations portées à son encontre concernant l’octroi d’un marché pour la réalisation de l’entrée de l’aéroport en 2013 pour le groupe appartenant à l’homme d’affaires Ali Haddad.
Selon Ghoul, il était impossible de réaliser le projet dans le cadre des marchés normaux, et il fallait se diriger vers le gré à gré dans les 6 mois. L’ancien ministre indique que la demande a été envoyée au ministre des Finances, puis à la commission nationale des marchés publics. Sur ce point, Amar Ghoul s’est interrogé : Où est ma responsabilité dans tout ça ? Avant de rétorquer : « je n’ai fait qu’appliquer les directives du gouvernement ».
L’ancien ministre a nié toutes les accusations portées à son encontre en indiquant que c’était le président Bouteflika qui avait demandé, le 04 mars 2012, d’encourager le secteur privé, en accordant des marchés de gré à gré. Il ajoute que, dans le cadre de la directive de Bouteflika, tous les secteurs bénéficiaient de marchés au gré à gré simple.
Rédaction d’Algerie360