Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a assuré ce jeudi qu’il n’y avait aucune « raison objective » de parler « d’alerte » concernant le « moustique tigre ».
« La présence de ce moustique ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer, d’autant que la dengue, le chikungunya et le Zika ne sont pas présents dans notre pays. Il n’y a donc aucune raison objective à ce stade de parler d’alerte », a rassuré le ministère de la Santé dans un communiqué rapporté par l’APS.
Après analyse de la situation, a relevé la même source, le comité des experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses a « classé notre pays au niveau 1 du plan national de surveillance et de lutte contre les arboviroses (la dengue, le chikungunya ou le Zika), ce niveau signifie que le moustique est implanté dans certaines localités ».
Le ministère a mis en place un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses transmises par Aèdes albopectus (Moustique tigre).
Ce dispositif est actif du 1er mai au 30 novembre. Il comprend les mesures permettant la surveillance et l’empêchement de l’apparition de cas autochtones par la détection précoce des cas importés, le suivi de l’évolution de moustiques invasifs, mais aussi la mise en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes et de lutte contre le vecteur, indique le ministère de la Santé.