L’Algérie a répondu, dans un document adressé au Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, aux critiques formulée par l’organisation concernant l’affaire Karim Tabbou.
La réponse de l’Algérie a été formulée, dans un document émis par la délégation algérienne à l’ONU et la délégation permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève. Et ce, suite à la demande des rapporteurs spéciaux de l’ONU à l’Algérie de s’expliquer sur l’affaire de Karim Tabbou.
L’Algérie a tenu à rassurer l’Organisation « que la justice a respecté toutes les procédures prévues par la loi dans le traitement du dossier judiciaire du détenu en question ».
En ce qui concerne « allégations faisant état de son isolement en détention, nous attestons qu’il ne fait l’objet d’aucune mesure d’isolement, ses avocats qui lui rendent visite matin et soir en est une preuve. L’isolement étant une mesure disciplinaire à l’égard des détenus qui ne se conforment pas aux règles de détention, et qui est une mesure prévue par la loi », lit-on dans le document.
Sur la question de l’arrestation de Tabbou, la délégation algérienne précise que « Contrairement à ce qui est rapporté, Karim Tabbou n’a jamais été arrêté pour ses engagements politiques, bien au contraire, ce dernier active depuis des années déjà dans le champ politique algérien en s’étant toujours inscrit dans une posture d’opposition au pouvoirs publics ».
« Mr Tabou, à l’occasion des événements de 2019 qu’a connu l’Algérie, a sciemment enfreint le contrat social qui lui impose le respect des lois et des institutions de la république à l’occasion de ses activités politiques, tel qu’exigé dans toutes les sociétés démocratiques », ajoute la délégation.
Rédaction d’Algerie360