Il y a 28 ans, le 29 juin 1992, le président et Moudjahid Mohamed Boudiaf est froidement assassiné lors d’un discours à la maison de la culture d’Annaba.
« Regardez les autres pays nous ont devancés par la technologie. L’islam…», c’était la dernière déclaration prononcée par le Chahid Mohamed Boudiaf.
Une explosion à sa gauche vient brutalement d’interrompre son discours. Quelques secondes après il est criblé de balles par un assassin. Un espoir s’étein et l’Algérie s’enfonce dans la décennie noire.
Membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre de l’indépendance algérienne, Mohamed Boudiaf a consacré sa vie à l’Algérie.
En juin 1963, Mohamed Boudiaf est arrêté et exilé dans le sud par Ahmed Benbela, où il reste détenu pendant plusieurs mois.
Le 14 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, Si Tayeb El Watani rentre d’exil du Maroc et il est nommé président du Haut comité d’Etat et meurt assassiné le 29 juin 1992 sans avoir pu mettre en oeuvre son plan de redressement national.
A l’occasion du 28e triste anniversaire de son assassinat, l’équipe d’Algerie360 rend hommage à Si Tayeb El Watani à travers cet article. La date du 29 juin 1992 et les victimes de la décennie noire resteront gravées dans nos mémoires.