À peine six mois après sa nomination à la tête du secrétariat d’État chargé du sport d’élite, Noureddine Morceli a été évincé de son poste, et remplacé par Salima Souakri. Quelques jours après, il revient sur son cours parcours dans ce poste.
« Lorsque l’on nomme une personne dans un poste sensible, il faut lui accorder les prérogatives nécessaires, pour qu’il puisse développer son secteur », a-t-il déclaré lors de son passage à la chaine El Hayat.
Considérant que « ces prérogatives sont la clé de la réussite », Noureddine Morceli estime qu’un « intermédiaire ne peut rien faire ». Et d’ajouter : « en tant que secrétaire d’État, je n’avais pas les prérogatives nécessaires pour réussir ma mission ».
Le 15 avril dernier, Noureddine Morceli avait déclaré au quotidien El Watan : « j’ai été nommé par le président de la République non pour me rouler les pouces, mais pour mener à bien ma mission. Malheureusement, je constate qu’il y a blocage ». Sans nommer ceux qui entravaient sa mission, il ajoute qu’il y « avait des ennemis de l’Algérie dans les années 1990, et l’Algérie a encore des ennemis qui n’ont rien à voir dans le domaine du sport. J’ai des prérogatives et des moyens limités et donc je ne peux rien faire ».
Après son limogeage, des rumeurs, portant sur une éventuelle candidature de Morceli au poste de président du Comité olympique algérien (COA), ont circulés. Or l’ancien athlète a tenu à préciser dans une déclaration rapportée hier par le quotidien El Watan : « pour le moment, je n’ai pris aucune décision officielle pour postuler au poste de la présidence de l’instance olympique algérienne. En revanche, je suis toujours prêt et disponible pour servir encore mon pays ».
Rédaction d’Algerie360