Lors du procès de l’homme d’affaire et patron du Groupe ETRHB Ali Haddad, les avocats de l’ancien ministre des transports et travaux publics Ammar Ghoul se sont succédé à la barre pour plaider « non coupable ».
Lors de sa plaidoirie, Me Mourad Zaïr a indiqué que « les accusés affirment qu’ils ont appliqué les décisions des Conseils des ministres présidés par Bouteflika », Rapporte le quotidien El Moudjahid. Et de s’interroger « Pourquoi n’a-t-on pas convoqué le citoyen Abdelaziz Bouteflika, qui a été cité tout le long de son procès ? ».
Sur ce point, le juge Abdelaziz Boudiaf intervient et fait remarquer : « est-ce que vous avez déposé une demande à ce sujet ? ». L’avocat répond que « non ». Avant d’ajouter « vous avez le pouvoir pour le faire ».
Me Faden a en outre tenu à préciser que son client, en l’occurrence Amar Ghoul, « n’a signé aucun document ni au profit de Haddad ni de Tahkout. L’obtention des marchés par l’ETRHB est légale », précise Me Faden, dans son intervention.
Concernant l’affaire de l’autoroute est-ouest, Me Khaled Berghel indique que « le projet demeure historique ». « C’est Amar Ghoul qui a proposé la réalisation de cette infrastructure et le président a validé », ajouta-t-il. Insistant sur la transparence dans la gestion de son client, il souligne que « les ministres assistaient au Conseil des ministres et les projets sont soumis au président de la République. Ils sont également soumis à l’APN et au Conseil de la nation lors de plénières ».
Concernant le dossier Haddad, l’avocat indique que « Le département de Ghoul a octroyé 105 concessions aux entreprises publiques et 48 autorisations aux entreprises privées. Pourquoi, a-t-on juste poursuivi le patron de l’ETRHB ? ».
Sur ce, l’accusé Amar Ghoul, dans le box, ne parvint pas à retenir ses larmes.
Rédaction d’Algerie360