Depuis la suspension des cours dans les établissements scolaires, le mois de mars dernier, pour cause de la propagation de l’épidémie du coronavirus, le bras de fer entre écoles privées et parents d’élèves persiste encore.
Certains établissements privés sont accusés de recourir à des « méthodes non pédagogiques » afin d’obliger les parents d’élèves à payer les frais de scolarité du 3e trimestre de l’année scolaire 2019-2020. Une prestation qui n’a pas été assurée pour cause de la suspension des cours dans les établissements.
Selon des témoignages de certains parents rapportés par le quotidien El Watan, certains établissements auraient même décidé d’exclure carrément des élèves. « Les parents n’ont pas pu réinscrire leurs enfants pour non-paiement de la redevance. Ma fille a été exclue de son école privée, car nous avons refusé de payer les frais d’un troisième trimestre », s’indigne une parente.
Le collectif des parents d’élèves scolarisés dans ces établissements, dénoncent plusieurs agissements de ces établissements : « non-remise des bulletins, refus de réinscription, obligation de payer la période des vacances, absence de contrats ».
De son côté, l’Association nationale des écoles privées agréées (Anepa) réclame le « soutien financier » des parents et du gouvernement. En effet, selon le président de l’association, Salim Aït Ameur rapporté par le même journal, « l’Anepa fait appel à tous les parents d’élèves qui le peuvent et à notre gouvernement pour aider et soutenir les écoles privées afin qu’elles puissent rémunérer les personnels et subvenir aux charges d’urgence ».
Rédaction d’Algerie360