Inquiétante recrudescence des cas confirmés et de décès de coronavirus dans la wilaya de Biskra, qui est en passe de devenir un foyer important de propagation de ce virus mortel sur le territoire national, tandis que les autorités de la wilaya ont procédé au reconfinement de neuf communes, les plus touchées par la pandémie, et de fermer les marchés hebdomadaires, les centres commerciaux, ainsi que les points de vente de cheptel.
La wilaya de Biskra est en alerte compte tenu de l’explosion des cas de Coronavirus, qui intervient durant cette seconde phase de déconfinement, qui a été entamée le 14 juin dernier. Une explosion des cas de Covid-19 a poussé les experts et les autorités de la wilaya à déclencher l’alarme, après les 26 décès survenus vendredi à Sidi Okba, au moins 12 patients ont succombé au virus hier à Biskra, rapporte le quotidien national « Liberté ».
Selon la même source, les autorités sanitaires dénombrent de centaines de cas positifs au coronavirus, dont des cadres de l’exécutif de wilaya. Et des dizaines de cas de décès, des familles entières sont touchées par le virus “Nous avons toujours à l’hôpital Hakim-Saâdane les membres d’une même famille, mais maintenant, nous n’admettons que les cas présentant des formes graves, et parfois, nous n’avons plus de places. Nous sommes donc dans l’obligation de les transférer à Tolga, ou à Zeribet El-Oued, selon la disponibilité des places.” déclare une source hospitalière pour « Liberté » .
Les blouses blanches exerçant dans les hôpitaux de la wilaya revendiquent l’amélioration des conditions du travail, ils réclament la pénurie de moyens matériels et humains, ainsi que le manque flagrant en personnel, » Nous dénonçons ces conditions de travail dans lesquelles nous exerçons notre métier, le manque de personnel nous empêche de mener à bien notre mission, nous ne pouvons plus travailler dans ces circonstances, nous sommes épuisés… J’invite ces citoyens qui nous accusent à tort de négligence envers les malades de venir nous voir, de s’enquérir de nos conditions de travail. Nous manquons de personne », a déclaré un infirmier de l’hôpital Hakim-Saâdane.
Rédaction d’Algérie360