Suite à une demande effectuée par les autorités algériennes en mars 2020, pour permettre au pays de devenir bénéficiaire des financements et des services de conseil de la Berd, les actionnaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) ont approuvé , la demande de l’Algérie de devenir membre de leur institution financière.
En effet, l’Algérie est en bonne voie de devenir membre de la BERD, cependant il ne s’agit que d’une première étape, car le Berd a précisé dans un communiqué que le conseil des gouverneurs de la banque attendent désormais que le gouvernement algérien « satisfasse à certaines exigences préalables à l’adhésion avant la conclusion du processus d’adhésion.
« Notre objectif sera de libérer le potentiel de l’Algérie, en particulier dans le secteur privé, pour créer des emplois et soutenir le développement durable. Tout comme notre aide aux pays voisins de l’Algérie (NDLR : la banque intervient déjà en Tunisie et au Maroc), la Berd peut mobiliser d’importantes ressources financières ainsi que des compétences techniques et des services de conseil », souligne son président par intérim, Jürgen Rigterink. Il se « réjouit de « commencer à travailler dans ce pays dès qu’une décision finale de (ses) actionnaires aura été prise », li-t-on dans le communiqué du BERD.
A noter que, l’Algérie se situe dans la partie orientale et méridionale du bassin méditerranéen (SEMED), une région où la Banque investit et appuie déjà les réformes des politiques à mettre en œuvre en Égypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc, en Tunisie et en Cisjordanie et Gaza, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) oriente généralement ses investissements vers des projets portant sur les ressources naturelles, les institutions financières, l’agro-industrie, la transformation et les services ainsi que les infrastructures.
Rédaction d’Algérie360