Face à la saturation des structures hospitalières, due à la recrudescence des de l’épidémie du coronavirus, plusieurs établissements préconisent le confinement à domicile, pour une certaine catégorie de malade du Covid-19.
À Boumerdès, les structures hospitalières sont débordées, et ne peuvent pas prendre en charge le nombre de malades qui sont encore sous traitement. De surcroit, des médecins parlent d’une hausse importante des contaminations après l’instruction (n°18 du 21 juin 2020) de la tutelle, qui stipule « de confiner à domicile ou dans des sites dédiés les cas symptomatiques bénins, âgés de moins de 65 ans et ne présentant pas de comorbidités ».
Cette mesure, qui a pourtant pour but, de réduire la pression sur les structures hospitalières, a eu l’effet contraire, selon ces médecins. Pour un praticien à l’EPH de Thénia, rapporté ce mardi par le quotidien El Watan, « avant de renvoyer un malade suivre un traitement chez lui, on doit savoir dans quelles conditions il vit.
Selon lui, « les cas issus de la même famille se multiplient de jour en jour ». Avant de s’interroger, « comment veut-on que quelqu’un puisse se confiner à domicile, quand il habite dans un F2 ou F3 ? ».
Boualem Ouzriat, médecin inspecteur et coordinateur à la DSP estime qu’on « ne doit laisser que les blocs de chirurgie d’urgence, car il est à anormal de renvoyer des gens asymptomatiques dès le premier jour chez eux ». Il préconise, en effet, « des mesures à même de traiter les patients en milieu hospitalier ». Le médecin préconise également de convertir des maternités rurales et des salles de soins en centres d’isolement afin de soulager les hôpitaux.
Rédaction d’Algerie360