À l’instar des autres wilayas, la quatrième ville d’Algérie en nombre d’habitants Annaba connaît une vague de recrudescence des cas de coronavirus (Covid-19), l’augmentation des cas de Covid-19 observée ces derniers jours constitue « une préoccupation nouvelle » pour les autorités sanitaires de la wilaya qui tirent la sonnette d’alarme et qui se sont mobilisés de force afin d’endiguer et ralentir la propagation de la pandémie, identifier les foyers et briser au plus vite les chaînes de contamination localisées essentiellement dans le chef-lieu d’Annaba.
En effet, le personnel soignant de la wilaya réclame le manque flagrant de moyens : » “Nous sommes surbookés, il n’y a pratiquement plus de places au niveau des hôpitaux Dorban, Ibn Sina et Sainte-Thérèse d’Annaba et de ceux d’El-Hadjar et d’Aïn el-Berda » ont affirmé des médecins ainsi que le directeur de la santé de la wilaya, le Dr Damèche, rapporté par le quotidien Francophone « liberté ».
Le premier responsable de la santé dans wilaya d’Annaba a déploré le manque de lits et la saturation des capacités d’admission : » Les quelque 200 lits réservés aux malades souffrant du coronavirus ne suffisent plus, en raison du flux de nouveaux cas. Ce qui nous oblige à procéder à des hospitalisations à domicile et à suivre les cas légers en ambulatoire, sinon par téléphone, après leur avoir prescrit un traitement adéquat”.
Ce ras-le-bol a tendance à se généraliser à toutes les structures sanitaires de la wilaya, mais il est d’autant perceptible au niveau de celles dédiées aux malades Covid-19, le DSP de la wilaya a également affirmé que : » “La situation est devenue étouffante pour le corps médical, qui est sur le point de craquer. Mes confrères ne cachent plus leur volonté de rendre leur tablier face à l’indifférence des citoyens. Ils n’arrivent plus à admettre l’inadéquation entre les efforts gigantesques qu’ils sont en train de déployer, au détriment de leur propre santé physique et mentale et de celle de leurs proches, et l’attitude nonchalante et méprisante qui leur est renvoyée par la population », la gestion de la crise sanitaire à Annaba est davantage décriée par, notamment, le personnel soignant qui est monté au créneau depuis quelques jours.
Rédaction d’Algérie360