À l’approche de la célébration de la fête de l’Aïd El Adha, les appels et les mises en gardes des spécialistes contre une éventuelle vague de contamination se multiplient.
Pour le chef de service de médecine interne à l’hôpital Birtraria à Alger, rapporté ce dimanche par le quotidien El Moudjahid, le virus continue à circuler. « On espère que nos concitoyens comprennent l’importance de ce message et fassent preuve de responsabilité pour briser la chaîne de transmission », a-t-il indiqué.
Concernant la célébration de l’Aïd El Adha, prévue pour le week-end prochain, le Pr a mis l’accent sur la nécessité d’observer « les gestes barrières et éviter les rencontres le jour de l’Aïd ». Il a rappelé, à ce titre, les dégâts occasionnés suite au déconfinement opéré après l’Aïd El Fitr.
Tout en mettant en garde contre une situation beaucoup plus grave à l’occasion de l’Aïd El Adha, Amar Tebaibia estime que « l’idéal est que les autorités instaurent un confinement d’une semaine pour éviter les déplacements entre les différentes wilayas du pays ».
Concernant le rituel du sacrifice, le médecin a souligné que « c’est un problème de société et le prix à payer risque d’être fort à cause du comportement irresponsable de certains citoyens ».
Par ailleurs, le chef de service de médecine interne à l’hôpital Birtraria a indiqué que 81 % des cas de contamination présentent des formes légères à modérées, et 15 % des malades nécessitent un traitement spécifique. Cependant, les 4 % à 5 % restant ont besoin des soins intensifs. « Cette dernière catégorie de malades pose problème en raison du nombre des décès observés chez ces malades », a-t-il expliqué.
Rappelons que le bilan de l’épidémie du coronavirus en Algérie, présenté hier samedi 25 juillet par le ministère de la Santé, a fait état de 605 nouvelles contaminations, 383 guérisons, 10 décès et 63 patients sous soins intensifs.
Rédaction d’Algerie360