Le directeur général du Trésor public, Fayçal Tadinit est revenu ce mardi sur les aides accordées aux entreprises en difficulté, ainsi que les journaliers impactés par les retombées de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Fayçal Tadinit a indiqué, lors de son passage à la radio chaine 3, que les aides aux entreprises en difficulté avaient été entérinées, en mars 2020 par les banques. Ces mesures « reconductibles », ont consisté à reporter le paiement de leurs échéances, à annuler leurs pénalités de retard et à rééchelonner les crédits dont elles ont bénéficié auprès des agences bancaires.
Concernant les journaliers, dont le nombre approcherait les quelque trois millions l’État a décidé, « comme première mesure », de leur accorder une indemnité mensuelle de 30.000 dinars, sur une durée de trois mois, « pour assurer leur pouvoir d’achat ».
Sur la capacité de l’État de répondre aux besoins de financement des entreprises en difficulté et à l’aide dont ont grandement besoin certaines catégories de la population, le directeur général du Trésor public a estimé que « la situation n’est pas la meilleure ».
Cela est dû, selon lui, à la baisse des recettes créée, depuis 2014, par la chute des cours du brut, entraînant une baisse de la fiscalité pétrolière. « Si la résilience de l’économie et du budget de l’État a pu être assurée, jusqu’ici, c’est en raison de l’importance de l’épargne publique accumulée durant les années précédentes », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, l’intervenant a écarté le recours à la « planche à billets » pour pouvoir faire face à tous ces besoins. « Cette option ne figure pas à l’ordre du jour », a-t-il indiqué.
Rédaction d’Algerie360